Uretéroscopie

née au début des années 80, cette technique a pour but d’aller chercher sur place dans l’uretère un calcul qui serait obstrué. Le calcul est ensuite fragmenté (laser HOLMIUM) . Les fragments sont extraits à l’aide d’une sonde à panier (sonde de Dormia).

Réalisé sous anesthésie générale, l’intervention dure entre 20 et 40 mn selon la hauteur du calcul dans l’uretère. Une inflammation urétérale trop importante peut parfois empêcher de réaliser l’intervention et nécessiter de réintervenir quelques jours plus tard . Le calcul est le plus souvent fragmenté dans l’uretère avant d’en extraire les morceaux. Ces morceaux pourront être analysés pour mieux cerner la cause de la fabrication des calculs.
Une endoprothèse peut être mise en fin d’intervention pour permettre à de spetits fragments résiduels de calculs de s’éliminer. La prothèse est laissée en place une huitaine de jour . Elle est retirée sous anesthésie locale . Le geste dure le temps d’une consultation.

Le patient est hospitalisé 24 à 48h.
Du sang dans les urines est fréquent après l’intervention. Le sang peut persister quelques jours sous la forme d’urine de couleur « rosée ».
Des douleurs dans la région lombaire, peuvent apparaître, notamment en début de miction : cela est au caractère refluant de l’endoprothèse urétérale : lorsque la vessie est pleine ou lorsque l’on urine, la pression dans la vessie augmente et les urines peuvent remonter dans le rein et mettre celui-ci sous tension. On recommande d’uriner fréquemment pour éviter que la vessie ne soit trop pleine et de ne pas forcer lors de la miction : « bien se détendre ».

Traumatisme urétéral : risque réel mais en pratique rare. Peut parfois nécessiter une réparation à ciel ouvert de l’uretère.
Infection urinaire
Echec : si l’uretère est très inflammatoire , il est parfois préférable de renoncer au risque de blesser l’uretère. Dans cette situation, une endoprothèse urétérale est laissée en place avant de réintervenir 8 à 15j plus tard dans de meilleur condition.

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